Les primaires c'est pas primaire
Hier, premier tour des primaires UMP à Paris. Et puis grosse fête avec les militants, car le candidat que je soutiens depuis quelques mois (ce qui explique le hiatus qu'a subi NN depuis quelques semaines), Claude Goasguen, est au second tour.
Il est toutefois loin derrière la candidate favorie des médias, Françoise de Panafieu, qui a 40% contre ses 23. Cette opposition est significatrice, car c'est en réalité une opposition entre deux conceptions de Paris, et surtout deux conceptions de la politique.
L'argument principal de Françoise de Panafieu est son sexe, et elle a clairement un effet Ségolène qui joue en sa faveur. Mais surtout, si on écoute ses propos, on se rend compte que son intention est de faire du Delanoë de droite: elle veut faire sa campagne dans les médias, elle cherche à ramener les bobos à droite, et ses propos sur les actions les plus controversées de la mandature actuelle (tramway, couloirs de bus...) sont loin d'être tranchés.
Je pense qu'avec ce genre d'approche la droite perdra les élections municipales. Pourquoi? Parce que c'est l'exemple de la droite avec laquelle il faut finir: la droite qui court après la gauche. Celle qui a honte d'être la droite, honte d'avoir des idées, et qui donc essaye de faire de la pseudo-gauche bien-pensante et consensuelle. La droite de la fracture sociale et de la croissance sociale, du retrait de l'article 4 mais du maintien des lois Gayssot et Taubira. La droite du mou. La droite qui perd.
La droite gagnera en France en 2007, et à Paris en 2008, en étant audacieuse et populaire.
Audacieuse en renouant avec un vrai projet de rupture avec la politique de centre gauche que tous les gouvernements se sentent obligés d'adopter depuis trente ans, avec les conséquences que l'on sait. Non! N'ayons pas peur d'affirmer nos valeurs! De dire en quoi nous croyons! C'est grâce à ça que Nicolas Sarkozy reste au sommet des sondages malgré les caillassages médiatiques dont il est l'objet.
Populaire parce que l'électorat de la droite ce ne sont pas les nantis, les héritiers, ce sont les classes populaires et les classes moyennes. N'en déplaise à Mme de Panafieu, je préfère la droite cassoulet à la droite caviar. C'est cet électorat populaire, qui ne vote plus ou vote extrême qu'il faut reconquérir, sur le terrain, une voix à la fois, en leur expliquant que, cette fois, on a vraiment changé, que cette fois ils auront raison de nous faire confiance. Ce sera très difficile de le faire parce que nous les avons déjà trahis tant de fois, mais c'est par là qu'il faudra en passer si nous voulons remporter des élections et regagner la confiance du peuple.
Mme de Panafieu, malgré ses vestes en cuir et ses rollers, incarne en fait le conservatisme. Claude Goasguen par contre, en plus que d'avoir un projet (ça aide), incarne surtout la meilleure manière de faire la politique: au peuple, sur le terrain, avec les tripes, pour faire passer une vision, un vrai renouveau, un vrai courage. Au cours de cette campagne où j'ai parlé avec de nouveaux adhérents de l'UMP j'ai découvert un état d'esprit délétère qui me fait très peur: les gens savent que Françoise de Panafieu n'a pas de personnalité, pas de projet. Mais il pensent que comme elle « passe bien » elle aura plus de chance de gagner face à Delanoë. Non! Premièrement ce n'est pas vrai, si on prend les gens pour des cons ils s'en rendent compte. Deuxièmement, à quoi ça sert de faire de la politique si on en a une telle conception! La politique c'est, on se fout de ce qu'on veut faire, on se fout de se mettre derrière une personnalité forte, l'important c'est de gagner en arnaquant les gens?
Si les adhérants UMP de Paris choisissent finalement Claude Goasguen ils enverront un message fort, celui de la rupture et de la modernité, celui de la politique dans ce qu'elle a de plus noble. Ca a été un plaisir et un honneur pour moi de servir Claude Goasguen au cours de cette campagne où j'ai appris ce que c'est que le vrai engagement, et je suis impatient de remettre ça pour deux ans de plus.
Il est toutefois loin derrière la candidate favorie des médias, Françoise de Panafieu, qui a 40% contre ses 23. Cette opposition est significatrice, car c'est en réalité une opposition entre deux conceptions de Paris, et surtout deux conceptions de la politique.
L'argument principal de Françoise de Panafieu est son sexe, et elle a clairement un effet Ségolène qui joue en sa faveur. Mais surtout, si on écoute ses propos, on se rend compte que son intention est de faire du Delanoë de droite: elle veut faire sa campagne dans les médias, elle cherche à ramener les bobos à droite, et ses propos sur les actions les plus controversées de la mandature actuelle (tramway, couloirs de bus...) sont loin d'être tranchés.
Je pense qu'avec ce genre d'approche la droite perdra les élections municipales. Pourquoi? Parce que c'est l'exemple de la droite avec laquelle il faut finir: la droite qui court après la gauche. Celle qui a honte d'être la droite, honte d'avoir des idées, et qui donc essaye de faire de la pseudo-gauche bien-pensante et consensuelle. La droite de la fracture sociale et de la croissance sociale, du retrait de l'article 4 mais du maintien des lois Gayssot et Taubira. La droite du mou. La droite qui perd.
La droite gagnera en France en 2007, et à Paris en 2008, en étant audacieuse et populaire.
Audacieuse en renouant avec un vrai projet de rupture avec la politique de centre gauche que tous les gouvernements se sentent obligés d'adopter depuis trente ans, avec les conséquences que l'on sait. Non! N'ayons pas peur d'affirmer nos valeurs! De dire en quoi nous croyons! C'est grâce à ça que Nicolas Sarkozy reste au sommet des sondages malgré les caillassages médiatiques dont il est l'objet.
Populaire parce que l'électorat de la droite ce ne sont pas les nantis, les héritiers, ce sont les classes populaires et les classes moyennes. N'en déplaise à Mme de Panafieu, je préfère la droite cassoulet à la droite caviar. C'est cet électorat populaire, qui ne vote plus ou vote extrême qu'il faut reconquérir, sur le terrain, une voix à la fois, en leur expliquant que, cette fois, on a vraiment changé, que cette fois ils auront raison de nous faire confiance. Ce sera très difficile de le faire parce que nous les avons déjà trahis tant de fois, mais c'est par là qu'il faudra en passer si nous voulons remporter des élections et regagner la confiance du peuple.
Mme de Panafieu, malgré ses vestes en cuir et ses rollers, incarne en fait le conservatisme. Claude Goasguen par contre, en plus que d'avoir un projet (ça aide), incarne surtout la meilleure manière de faire la politique: au peuple, sur le terrain, avec les tripes, pour faire passer une vision, un vrai renouveau, un vrai courage. Au cours de cette campagne où j'ai parlé avec de nouveaux adhérents de l'UMP j'ai découvert un état d'esprit délétère qui me fait très peur: les gens savent que Françoise de Panafieu n'a pas de personnalité, pas de projet. Mais il pensent que comme elle « passe bien » elle aura plus de chance de gagner face à Delanoë. Non! Premièrement ce n'est pas vrai, si on prend les gens pour des cons ils s'en rendent compte. Deuxièmement, à quoi ça sert de faire de la politique si on en a une telle conception! La politique c'est, on se fout de ce qu'on veut faire, on se fout de se mettre derrière une personnalité forte, l'important c'est de gagner en arnaquant les gens?
Si les adhérants UMP de Paris choisissent finalement Claude Goasguen ils enverront un message fort, celui de la rupture et de la modernité, celui de la politique dans ce qu'elle a de plus noble. Ca a été un plaisir et un honneur pour moi de servir Claude Goasguen au cours de cette campagne où j'ai appris ce que c'est que le vrai engagement, et je suis impatient de remettre ça pour deux ans de plus.
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