Nihil Nove

02 avril 2006

Un an depuis le départ...

Jean-Paul II est mort depuis un an, jour pour jour.

Souvenons-nous de la reconnaissance universelle, de l'ampleur de l'oeuvre de Jean-Paul II. Les gens qui furent frappés durement par son départ, qui voyaient en lui véritablement l'un des plus grands hommes de son siècle (de ses siècles), dépassaient de très loin la communauté catholique ou chrétienne.

Malheureusement, modernité, inconstance est ton nom, et on oublia aussi vite que possible ce grand sentiment populaire et mondial. L’élection de Benoît XVI, homme de cœur et d'humilité, fut décriée comme l’arrivée d’un « conservateur » (la pire insulte dans la bouche d’un journaliste français). Sa première encyclique, Deus caritas est, fut accueillie avec de gentilles moqueries, bah oui, on le savait déjà que Dieu est amour, alors qu’une telle proclamation est essentielle à l’heure des violences religieuses qui secouent le monde, et assez rare pour être signalée.

Jean-Paul II n’était pas seulement le chef qu’il était incontestablement, plein de charisme et d’allant même dans la plus grande souffrance, c’était également un philosophe et un poète. C’est pourquoi je vous invite à vous rendre sur le site de Liberté politique, une excellente revue de réflexion catholique, qui publie pour cet anniversaire un poème inédit en français de Jean-Paul le Grand.

Banquet de Czarnolas.